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Etudes sur l’élevage d'insectes comestibles pour la production de farines à destination des filières piscicoles, avicoles et porcines au Cameroun

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L’IRD, sous l’encadrement de Philippe Le Gall, accueille deux étudiants pour un stage portant sur les insectes comestibles. Patient Polepole (Université de Yaoundé 1) et Léa Laroumagne (Université de Paris-Diderot)travaillent pour l’association Living Forest Trust (LIFT), présidée par John Fogoh Muafor. Leur stage est financé par les associations INVIVOet Planète Cétoines.Le stage est prévu pour 4 mois (mai-août 2018).Les stagiaires ont en charge l’étude de faisabilité socio-économique de l’élevage d'insectes comestibles, en vue de la production de farines à destination des filières piscicoles, avicoles et porcines au Cameroun. Les enquêtes sont menées auprès des éleveurs pour estimer les besoins nutritionnels des animaux, notamment en protéines, et étudier l’acceptabilité des éleveurs à intégrer la farine d’insectes dans l’alimentation future de leurs animaux. © DR étude au sein d'une provenderie Leur mission est aussi de trouver des bases alimentaires pour nourrir les insectes, qui soient naturelles et qui ne sont pas utilisées pour l’alimentation humaine. Ce, afin de ne pas créer de la concurrence entre la nourriture de l’homme et celle des insectes. Suivant les disponibilités trouvées, différents insectes pourront être élevés.Enfin, le projet se veut participatif et les éleveurs sont invités à y prendre part. Ainsi, il leur est proposé d’être eux-mêmes des futurs éleveurs d’insectes. L’association LIFT dispose d’une unité de transformation des insectes en farine et cherche des collaborateurs pour l’élevage, alternative écologique à la récolte de masse dans la nature.

Visite d’une délégation du MINRESI à l’IRD Yaoundé

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La Représentation de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) a accueilli le mardi 31 juillet dernier, une mission de la Division de la Coopération Scientifique et Technique du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI). Constituée de Messieurs Yanda Lamtoing et Ayissi Georges Christian, la délégation a été reçue par le Représentant Délégué de l’IRD au Cameroun, Monsieur Jean-Jacques Braun, Madame Colette Essono et Joseph Fumtim. Etait également invité, le Professeur Olivier Dhont, Attaché de coopération au Service de Coopération et d’Action Culturelle près l’Ambassade de France au Cameroun. Partenariat historique, riche et diversifiéAu cours de cette séance de travail, les deux parties ont passé en revue la coopération scientifique entre l’IRD et le MINRESI. Le partenariat riche et diversifié a été évoqué, impliquant aussi bien des universités camerounaises que les instituts sous-tutelle du MINRESI qui accueillent des chercheurs de l’IRD. Cas par exemple de l’Institut de Recherche Géologique et Minière (IRGM) qui travaille depuis une vingtaine d’années avec des hydrologues et géologues de l’IRD. Cas également de la coopération historique avec l’Institut de Recherches Médicale et d’Études des Plantes Médicinales (IMPM) dont les activités portent sur la santé, notamment les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes. A été également évoquée, la signature très prochaine d’un nouvel accord-cadre avec l’Institut National de Cartographie (INC).

Une nouvelle épidémie d'Ebola déclarée en RDC

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Le Ministre de la Santé de la République Démocratique du Congo a annoncé le 1er aout 2018,  qu’une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola s’est déclaré dans la Région du Nord-Kivu à l'est du pays. Cette déclaration survient une semaine après l’annonce de la fin de la précédente épidémie par les autorités de la RDC.Comme cela a été le cas lors de l’épisode précédent, la réaction rapide et coordonnée des pouvoirs publics et la mobilisation scientifique internationale seront essentielles pour contenir cette épidémie. Le partenariat entre l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa est au premier plan pour étudier cette nouvelle épidémie d’Ebola. © IRD/ Pierre Becquart Collecte de données épidémiologiques sur la fièvre Ebola Ce partenariat a été à l’œuvre dans la précédente épidémie notamment dans le diagnostic des nouveaux cas avérés de la maladie en RDC. Ces travaux sont menés dans le cadre du Laboratoire mixte international "Prévention et prise en charge des maladies infectieuses émergentes" ( LMI PréVIHMI), fruit de la collaboration scientifique internationale (France, Cameroun et Congo) entre le laboratoire de recherche translationnelle appliquée au Vih et aux maladies infectieuses ( TransVIHMI/IRD/UCAD/Université Yaoundé 1/Université de Montpellier/Inserm) à Montpellier, le laboratoire du Centre de Recherche sur les Maladies Émergentes et Réémergentes CREMER à Yaoundé (Cameroun) ainsi que l'Institut national de recherche biomédicale (INRB).

6ème Assemblée du Fonds Mondial pour l'Environnement, Da Nang (Vietnam), 23-29 juin 2018

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La sixième Assemblée du Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM,  http://assembly.thegef.org) et les réunions associées ont eu lieu au Centre international de conférences de Furama, à Da Nang, Vietnam, du 23 au 29 juin 2018. Cette assemblée est l'organe directeur du FEM et est composée des 183 pays membres. Elle est convoquée tous les quatre ans au niveau ministériel pour examiner les politiques générales; examiner et évaluer le fonctionnement du FEM sur la base des rapports soumis au Conseil; examiner la composition de la facilité; et envisager, pour approbation par consensus, des amendements à l'Instrument pour l'établissement du Fonds pour l'environnement mondial restructuré sur la base des recommandations du Conseil du FEM.Aujourd'hui, le FEM est un partenariat international de 183 pays, d'institutions internationales, d'organisations de la société civile et du secteur privé qui s'occupe de questions environnementales mondiales. Depuis 1991, le FEM a fourni plus de 17,9 milliards de dollars de subventions et mobilisé 93,2 milliards de dollars de cofinancement supplémentaires pour plus de 4500 projets dans 170 pays. Grâce à son Programme de micro-financements (SGP), le FEM a investi 450 millions de dollars et mobilisé des niveaux de cofinancement similaires, soutenant plus de 14 500 projets communautaires dans plus de 125 pays ( https://www.thegef.org/about-us). © DR/Jean-Marc Sinnassamy Le Représentant de l'IRD en Indonésie, lors de l'Assemblée du Fonds Mondial pour l'Environnement, Da Nang (Vietnam) Quatorze tables rondes interactives de haut niveau ont approfondi de nouveaux thèmes dans le cadre de FEM-7 et d'autres questions relatives à l'environnement mondial. Chaque table ronde a mis en vedette des orateurs bien connus et des interventions de ministres pour discuter du défi, de ce qui doit être fait et de la manière dont le FEM et d'autres peuvent aborder le problème. Edmond Dounias, représentant de l'IRD pour l'Indonésie et Timor Oriental, était intervenant invité à la table ronde consacrée à la gestion durable des forêts du Bassin du Congo. L’objectif était d’avoir une conversation de haut-niveau sur les paysages durables du bassin du Congo, en particulier les forêts denses humides. La discussion a été articulée autour des thèmes suivants : La protection de la biodiversité dans les espaces protégés, avec les communautés, et en dehors (filière viande de brousse, braconnage, trafics internationaux), les corrélations entre forte biodiversité et répartition des communautés autochtones, l’importance du fonctionnement en réseau de ces populations, et l’importance de l’innovation et du secteur privé pour créer des emplois et trouver des solutions durables. La session a été modérée par Mme Cyriaque Sendashonga, Directrice Globale des Programmes et Politiques à l’UICN. Une note de cadrage préparée par le Secrétaire exécutif de la COMIFAC a introduit le débat. Le panel comportait les Ministres en charge de l’Environnement du Cameroun et du Gabon et des experts reconnus en matière de conservation, d’ethnobiologie, d’écologie et du secteur privé. Un débat a pris part avec l’audience (points focaux FEM, ONG, donateur…). Les messages principaux de cette table ronde seront discutés au sein du FEM, notamment avec le STAP, en vue du programme FEM7 sur les paysages durables du bassin du Congo.

Mise en place de la technologie GeneXpert au CREMER à Yaoundé

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Le CREMER, Centre de Recherche sur les Maladies Émergentes et Ré-émergentes, basé à Yaoundé, a mis en place un nouvel outil diagnostic de pointe.Au cours de sa mission en juillet dernier, Audrey Lacroix, post-doctorante dans l’unité TransVIHMI d’Eric Delaporte, a installé le GeneXpert et formé les scientifiques du CREMER à son utilisation.Le GeneXpert fait partie des « Point of Care Tests» (POCT), qui permettent d’effectuer un diagnostic rapide de nombreuses maladies infectieuses et transmissibles, comme le VIH.Le CREMER bénéficie désormais de cette technologie qui, grâce à sa rapidité et sa facilité d’exécution, représente un grand potentiel pour la recherche sur les maladies infectieuses.Le CREMER, un partenaire du LMI PREVIHMI © IRD/Audrey Lacroix Le personnel du laboratoire © IRD/Audrey Lacroix L'équipe du CREMER Les nouveaux bâtiments du CREMER, situés à l’IMPM (Institut de Recherches Médicale et D’études des Plantes Médicinales) ont été inauguré en Octobre 2017.Le CREMER appartient au ministère de la Recherche du Cameroun et fait partie intégrante du Laboratoire Mixte International PREVIHMI avec l’IRD de Montpellier et l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de Kinshasa.Il conduit des recherches sur le VIH et sur les anthropozoonoses. Il est notamment impliqué dans le projet européen EBO-SURSY pour le renfoncement des capacités et surveillance de la maladie à Virus Ebola.

Tirer le meilleur parti des traitements du VIH au Cameroun

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Une étude sur l’efficacité des traitements du VIH/sida au Cameroun, menée pour la première fois en zone urbaine et rurale, révèle des taux de succès thérapeutiques insuffisants. Elle appelle à renforcer le suivi biologique et l’accompagnement des patients par les soignants, y compris dans l’arrière-pays. Distribuer des médicaments ne suffit pas à soigner convenablement les patients atteints du VIH. Une étude menée au Cameroun 1 , pour la première fois à l’échelle nationale, souligne les points à améliorer pour tirer le meilleur parti des traitements. « Jusqu’à présent les travaux d’évaluation de la prise en charge du VIH/sida au Cameroun ont toujours été faits dans les capitales et les grandes métropoles , explique Avelin Aghokeng, virologue dans l’unité Recherches translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses (TransVIHMI) de l’IRD. Les résultats obtenus en zone urbaine, où les conditions de vie et l’accès aux structures sanitaires sont favorables, ne reflétaient pas la situation générale du pays, et empêchaient de se poser les bonnes questions, en particulier dans un objectif global d’éradication de l’infection d’ici à 2030 2 .  »Maintenir les malades en bonne santé © IRD/A. Aghokeng L'accompagnement par le corps médical du traitement aux antirétroviraux conditionne la santé des patients infectés au VIH. Depuis le début de l’épidémie de VIH, il y a près de 35 ans, les pays d’Afrique subsaharienne sont en première ligne. Les deux tiers des 37 millions de personnes infectées recensées dans le dernier rapport de l’Onusida y vivent. Les traitements antirétroviraux mis à disposition visent à réduire la charge virale des patients. Lorsqu’elle est suffisamment faible, leur organisme peut développer des défenses pour se protéger et le risque de transmission est significativement restreint. Pour y arriver, le traitement doit être scrupuleusement pris et le patient régulièrement suivi par le corps médical. L’objectif de maintenir le malade en bonne santé doit composer avec l’adhésion de celui-ci au traitement, avec la tendance des virus à développer des résistances aux médicaments utilisés et avec un nombre limité de molécules dans l’arsenal thérapeutique disponible.« Pour s’assurer de l’efficacité des traitements, contrôler l’apparition de variants résistants du virus et estimer si ceux-ci justifient de réviser la nature des médicaments utilisés, nous conduisons régulièrement des études auprès des patients traités, comme dans tous les autres pays d’Afrique, indique le chercheur. Il s’agit de mesurer leur charge virale et d’identifier la souche du virus qui les infecte.  »Dure réalité de l’échelle nationale Pour s’affranchir des disparités sanitaires régionales, cette surveillance recommandée par l’OMS a été menée de 2014 à 2016 à l’échelle du pays. 30 centres de traitements, dont 20 en zone urbaine et 10 en zone rurale, ont été tirés au sort pour participer à cette étude. 1 500 de leurs patients ont été recrutés, et répartis en deux groupes : ceux traités depuis 12 à 24 mois et ceux traités depuis 48 à 60 mois. Un prélèvement de sang a été effectué chez chacun d’eux. « Pour nous adapter aux conditions rudimentaires des centres de l’arrière-pays, nous avons eu recours à la technique du sang collecté et séché sur papier-filtre 3 , qui a permis de conserver et transporter les prélèvements sans chaîne du froid jusqu’au laboratoire du ministère de la recherche à Yaoundé », précise Avelin Aghokeng. © IRD/A. Aghokeng La technique du sang séché sur papier-filtre permet de mener des recherches mais aussi d’assurer le suivi en routine des patients traités jusque dans l’arrière-pays camerounais. Le premier résultat montre, à l’échelle nationale, qu’on retrouve une charge virale supérieure à 1000 virus par millilitre de sang - témoignant d’un échec thérapeutique -, chez 27 % des patients traités depuis 12 à 24 mois. Il est bien différent des chiffres obtenus précédemment dans les grandes villes, où ce taux n’atteignait que 10 %. Ce même échec thérapeutique affecte 33 % des patients traités depuis 48 à 60 mois. « Si l’on ajoute à cela les patients perdus de vue ou décédés depuis le début du traitement, le taux d’échec pourrait atteindre 50 % , estime le spécialiste. On est bien loin des objectifs fixés par l’OMS d’obtenir 90 % de succès thérapeutiques d’ici 2020…  »  Ce taux d’échec élevé suggère que le manque d’observance du traitement par les patients et l’apparition de résistances du virus ne sont pas suffisamment pris en compte par le corps médical. Les tests de charge virale – que l’OMS recommande de pratiquer tous les six mois - sont très peu utilisés. Ils permettraient pourtant de déceler une mauvaise prise des médicaments ou une résistance du virus, et de déclencher une action d’éducation thérapeutique ou un changement de molécule selon les cas. « Il faut améliorer le suivi biologique régulier des patients, au Cameroun comme dans les autres pays africains. Nous avons montré lors de cette étude que cela pouvait être mené, avec des méthodes simples, même au bout du pays  », conclut Avelin Aghokeng.==== Notes : 1. Gaëlle F. Tchouwa, Sabrina Eymard-Duvernay, Amandine Cournil, Nadine Lamare, Laetitia Serrano, Christelle Butel, Silvia Bertagnolio, Eitel Mpoudi-Ngole, Elliot Raizes, Avelin F. Aghokeng, on behalf of the EHRICA Study Group. Nationwide Estimates of Viral Load Suppression and Acquired HIV Drug Resistance in Cameroon , EClinicalMedicine, 11 juillet 2018, doi : 10.1016/j.eclinm.2018.06.005 2. En finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030, une action de l’Onusida dans le cadre des ODD3. Aussi appelée dried blood spot (DBS)

Soutenance de thèse sur l’évolution de la diversité des plantes cultivées dans le bassin du lac Tchad

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Mercredi, 8 août 2018 à 8h,Anne-Marie MABOULOUM,Enseignante-Chercheur de Géographie à l’Université de Ngaoundéré a soutenu à l’Unité de Formation Doctorale de Géographie/Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de la dite Université, une thèse de Doctorat/Ph.D sous le titre :« Conserver l’agrobiodiversité dans un territoire ouvert : cas des Moundang du Cameroun et du Tchad », devant le jury ci-après : Membres Noms et Prénoms Statut Affiliation Président M. TSAPI Victor Professeur Université de Ngaoundéré Directeurs M. TCHOTSOUA Michel Professeur Université de Ngaoundéré Mme RAIMOND Christine Directrice de Recherche/HDR CNRS-Paris Rapporteurs M. IYA MOUSSA Maître de Conférences Université de Ngaoundéré M. MOKAM David Maître de Conférences Université de Ngaoundéré Examinateur M. GONNE Bernard Maître de Conférences Université de Maroua  Spécialiste en Géographie et Pratiques du Développement Durable (GEPRADD), OptionGéographie de Développement Rural, l’impétrante a été une boursière de l'IRD de la période allant du 01/06/2011 au 31/12/2014, et rattachée à la Jeune Equipe AIRD Tabital.Cette thèse porte sur la dynamique de l’évolution de l’agrobiodiversité et sa conservation dans la durée en pays Moundang en prenant en compte l’ensemble des plantes cultivée. L’hypothèse principale stipule que l’importance écologique, culturelle et économique de chaque variété de plante cultivée explique la forte conservation en pays Moundang tant que celles-ci sont utilisées ou que la connaissance de leurs usages est encore présente dans les mémoires des agriculteurs. © DR Anne-Marie Mabouloum portant la toge Les méthodes et outils utilisés, reposent sur le protocole mallette du programme de recherche « Plantadiv » (ANR Biodiversité 2008-12, France), composé d’un herbier de 60 espèces de plantes cultivées, sur un questionnaire précisé par des entretiens collectifs et individuels et les listes libres complètent le dispositif. Parallèlement, la consommation alimentaire de 47 ménages dans les villages de Gadas, Garey Sud et Sokoye pendant un an a été suivie pour expliquer le maintien cette hyperdiversité par les usages. Une étude spécifique sur le sorgho a également été menée à l’échelle des territoires pour retracer le réseau de circulation des semences des sorghos et son influence sur la diversité génétique de l’espèce. © DR Anne-Marie Mabouloum avec le jury Les résultats obtenus montrent une importante diversité variétale maintenue dans les villages, avec 118 types nommés à Gadas, 135 à Garey Sud, 96 à Moumour et 126 à Sokoye. Les sécheresses, les changements climatiques, les politiques étatiques et les stratégies d’adaptation des agriculteurs sont les grands facteurs qui ont influencé l’évolution de cette agrobiodiversité qui est plutôt positive, avec des pertes restreintes. Le suivi montre que la diversité citée par les agriculteurs, la diversité cultivée et observée dans les champs, et la diversité des aliments consommés par les ménages sont équivalentes à plus de 80 %. Sur les 208 variétés cumulées et citées, 55 % sont réellement cultivées par les 214 ménages enquêtés. Les Moundang les utilisent au quotidien pour l’autoconsommation à 70 % et les 30% restant pour les transactions commerciales. Il ressort de l’analyse sur le réseau de circulation des semences que les échanges s’observent principalement à l’intérieur du village, mais qu’ils s’étendent aussi à l’extérieur, auprès d’autres villages Moundang et avec le marché. Ces échanges structurent la diversité génétique des sorghos, d’abord déterminée par les races (sorghos pluviaux / sorghos de contre-saison) mais aussi par l’intensité des échanges intra-villageois.Cette thèse très fouillée et approfondie, est une mine d’informations sur l’économie rurale, l’agrobiodiversité et ses évolutions dans l’Extrême Nord du Cameroun. Elle apporte un éclairage majeur sur les changements observés dans l’agriculture familiale depuis le début du XXe siècle, ainsi que les conditions qui expliquent la collection exceptionnelle de variétés cultivées observées au début des années 2010. Cette contribution est fondamentale pour réfléchir à la mise en place d’une conservation variétalein situ, prônée à l’échelle internationale, qui ne soit pas déconnectée des priorités économiques et sociales locales et s’inscrive dans la durée.

Phénologie et biologie de la reproduction des orchidées camerounaises

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Bien que notre connaissance de la flore des orchidées d'Afrique centrale se soit considérablement améliorée ces dernières années, on sait encore très peu de choses sur leurs périodes de floraison et leurs interactions avec les pollinisateurs, ce qui limite notre capacité à développer des mesures efficaces de conservation in situ . Dans cette perspective, nous développons et menons un projet de recherche conjoint entre l'Université de Yaoundé 1 (LaBosystE), l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et le Congo Basin Institute(CBI) pour combler ces lacunes dans notre compréhension de la floraison et la reproduction des orchidées africaines.Un article récent paru dans l'International Journal of Biometerology présente la première analyse des facteurs environnementaux et évolutifs qui permettent d’expliquer la phénologie des orchidées épiphytes d'Afrique centrale. Pour caractériser la floraison de 45 espèces d'orchidées, nous avons utilisé des données originales provenant d'observations ex situ en ombrières collectée sur une période de 11 ans au Cameroun (ombrière de Yaoundé), combinées à des données d'herbiers collectées directement sur le terrain. A ce jour, notre étude représente l'une des rares recherches menée sur le long terme sur la phénologie des plantes en Afrique tropicale. Afin d'étudier le rôle joué par les fluctuations saisonnières et spatiales du climat sur la phénologie, nous avons produit une carte originale des régions bioclimatiques du Cameroun. Ces délimitations climatiques nous ont permis de découvrir l'existence d'écotypes phénologiques au sein des orchidées qui pourraient être à l'origine de l'importante diversité génétique intraspécifique récemment mise en évidence pour les orchidées et les arbres en Afrique centrale.  © IRD/Vincent Droissart Vue panoramique de la nouvelle ombrière à orchidées installée à la station de recherche de Bouamir (Réserve de Biosphère du Dja, Est Cameroun). Bien que très récente, cette ombrière abrite déjà plus de 20% des orchidées présentes dans le Dja (~ 100 espèces au total). Pour continuer à approfondir nos connaissances de la biologie de la reproduction des orchidées africaines, une nouvelle ombrière a été créée en août-septembre 2018 au cœur de la Réserve de biosphère du Dja (Est du Cameroun) dans le cadre d’une mission longue durée de Vincent Droissart (chercheur à l’IRD). Cette collection d'orchidées vivantes sera importante pour l'étude à long terme des orchidées de la Réserve du Dja ; elle aidera les scientifiques et les étudiants camerounais (voir par exemple le projet de doctorat de Laura Azandi) à mieux caractériser la phénologie des espèces dans leur habitat naturel et à étudier les interactions entre les orchidées et leurs pollinisateurs (principalement des insectes, mais aussi peut-être des oiseaux). En outre, cette ombrière jouera le rôle d'un musée vivant où la diversité des orchidées de la Réserve de faune du Dja pourra être montrée aux communautés locales, aux scientifiques internationaux et à tous les visiteurs du parc. Référence : Texier N., Deblauwe V., Stévart T., Sonké B., Simo-Droissart M., Azandi L., Bose R., Djuikouo M. N., Kamdem G., Kamdem N., Mayogo S., Zemagho L., Droissart V. Spatio-temporal patterns of orchids flowering in Cameroonian raests. International Journal of Biometeorology, 2018, 1-14. https://doi.org/10.1007/s00484-018-1594-3

Conférence sur la couleur de la peau dans l’évolution humaine

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Le lundi 24 septembre 2018 à 18h, l’Institut Français de Yaoundé abritera dans la salle de spectacle une conférence sur la couleur de la peau dans l’évolution humaine par le Dr. Alain Froment, anthropobiologiste à l’IRD.  Toutes les populations humaines, sauf certains albinos, possèdent dans leur épiderme un pigment, la mélanine, dont la concentration est globalement corrélée à l’intensité du rayonnement solaire dans leur habitat d’origine. Cette substance protège des rayonnements ultra-violets et régule deux composants vitaux du sang : vitamine D et acide folique. Ainsi les différences de couleur de peau s’expliquent par les adaptations locales à l’intensité lumineuse. Le genre humain étant d’origine africaine et tropicale, on peut montrer que les Européens ont perdu leur couleur foncée il y a quelques milliers d’années avec la transplantation dans les zones peu ensoleillées et l’abandon du style de vie de chasseurs-cueilleurs. En parallèle, les Africains récemment installés en Europe peuvent développer des carences en vitamine D, qu’il est facile de prévenir à condition d’y penser.Cette conférence sera accompagnée de la projection d’un extrait du film « Le soleil et les hommes » réalisé en 2018 par François Barré.Alain Froment, médecin de formation, travaille sur la variabilité biologique de l’espèce humaine et sur des questions relatives à la nutrition et l’épidémiologie des maladies transmissibles relevant de l’écologie humaine. Directeur de recherche à l’IRD, il a mené une partie de sa partie de sa carrière au Cameroun et dans d’autres pays d’Afrique. De 2006 à 2016 il est responsable scientifique des collections d’anthropologie du Musée de l’homme à Paris.Contact : 699980488 / info.yde@ifcameroun.com cameroun@ird.fr

Séminaire international : « La transition humanitaire au Cameroun. Acteurs, enjeux, éthique »

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La Fondation Croix-Rouge française et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) co-organisent lesmercredi 14 et jeudi 15 novembre 2018à Yaoundé le séminaire international « La transition humanitaire au Cameroun »,  en partenariat avec la Croix-Rouge camerounaise et l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) et avec le soutien du Centre de Crise du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.Ce séminaire, accessible sur invitation, rassemblera pendant deux joursenviron 70 personnalités de l'aide et de la solidarité internationale(associations locales et nationales, organisations internationales, institutions publiques, bailleurs de fonds, universitaires) engagées dans l’action et la réflexion dans le champ de l’action humanitaire au Cameroun.Le mercredi 14 novembre à 9h, la rencontre sera ouverte par : le recteur de l'UCAC, le Pr Jean-Bernard Salla la présidente de la Croix-Rouge camerounaise, Mme Cécile Akame Mfoumou l'ambassadeur de France au Cameroun, M. Gilles Thibault la vice-présidente de la Fondation Croix-Rouge, le Dr Françoise Fromageau le représentant du Ministère de la Santé publique camerounais, le Pr Magloire BIWOLE SIDA  Penser les nouveaux enjeux, accompagner et anticiper les transformationsEn ce début de 21ème siècle, les risques ou difficultés auxquels se confrontent les populations et les problématiques liées aux pratiques de l’action humanitaire connaissent un profond renouvellement. Croissance démographique (chômage, (péri)urbanisation, migrations), raréfaction des ressources, mondialisation de l’économie et des systèmes de gouvernance, nouvelles configurations géopolitiques et changement climatique sont autant de facteurs qui induisent des transformations à une vitesse et une ampleur encore jamais égalées dans le secteur humanitaire. S’ajoute à cela une prise en main de plus en plus affirmée des interventions humanitaires sur leur territoire par les pays traditionnellement bénéficiaires. La politisation du champ humanitaire, et sa convergence progressive avec celui du champ social, en relation avec les Etats ou le secteur privé, constituent ainsi une nouvelle donne dont il faut parvenir à prendre la mesure et les enjeux.Dans ce contexte, la Fondation Croix-Rouge française organise chaque année un séminaire dans l’un des pays prioritairement concernés par les activités de recherche qu’elle soutient. Ces rencontres réunissent dirigeants, praticiens et chercheurs dans l'objectif de préciser ensemble les réalités et les perspectives du tissu humanitaire national, les modalités de la transition humanitaire et les questionnements éthiques y afférents, à la croisée des regards, des disciplines et des expériences. En favorisant le dialogue entre acteurs nationaux et internationaux, ces séminaires visent à impulser des analyses intégrant action humanitaire, politiques de développement et dynamiques de solidarité. Ce faisant, l’objectif est d’encourager le débat sur des thématiques comme l’accès à la santé, les migrations, acteurs et gouvernance, à travers différents angles nationaux et de décloisonner monde académique et pratiques humanitaires.Chaque séminaire est suivi de la publication d'un ouvrage collectif qui rassemble tout ou partie des communications et discussions dont il aura été le cadre.A proposLa Fondation Croix-Rouge française est une fondation de recherche dédiée à l’action humanitaire et sociale. Reconnue d’utilité publique, elle porte la volonté de la Croix-Rouge française depromouvoir la connaissance scientifique, la réflexion éthique et l’innovation sociale pour faire avancer l’action au service des plus vulnérables.Son action se déploie selon quatre missions principales : soutenir la recherche, valoriser les travaux qu'elle soutient, former et accompagner les ONG, susciter le débat. Plus d'information sur www.fondation-croix-rouge.fr

Un villageois de Gribe (Est-Cameroun) représente les peuples Konabembe et Baka au Premier Séminaire International d'Experts sur les Systèmes Alim...

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Du 7 au 9 novembre 2018, le siège de la FAO a abrité le premier « Séminaire International d'Experts sur les Systèmes Alimentaires Autochtones », auquel prenaient part, les chercheurs, les décideurs et les représentants des communautés autochtones de tous les continents. Cette réunion a permis de présenter les travaux de terrain ainsi que des recherches sur les systèmes alimentaires des peuples autochtones de différentes parties du monde, dans le but d'informer le débat mondial sur la durabilité et la résilience au changement climatique dans le cadre du Programme 2030 et de la Décennie d'action des Nations Unies pour la nutrition.L’équipe “Peuples auchtones" de la FAO organisait l’événement en collaboration avec Bioversity International, le Center for International Forestry Research (CIFOR), l’Indigenous Partnership for Agrobiodiversity and Food Sovereignty (IPAFS), et l’IRD. Le séminaire était cofinancé par la FAO, le Fonds pour le Développement des Peuples Autochtones d'Amérique Latine et des Caraïbes (FILAC) et le Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies (ONU DEAS). © DR/FAO Edmond Dounias lors de son intervention au siège de la FAO à Rome En compagnie d’Edmond Dounias, Représentant de l’IRD en Indonésie et membre de la Task Force à l’origine de ce séminaire, la participation camerounaise a été rehaussée par la présence de Alain Bongo Bongo, responsable du comité rural pour la valorisation des produits forestier non ligneux basé à Gribé par Yokadouma dans la région de l’Est (Cameroun). Alain Bongo Bongo par ailleurs travaille avec les chercheurs de l’Université de Kyoto (Japon) sur les PFNL. Pour lui, la réunion de Rome a été une occasion de se rendre compte que « le bas peuple est de plus en plus écouté sur la scène internationale », compte tenu de la diversité et de la représentativité des leaders des communautés autochtones à ce séminaire.

Quelles recherches pour le suivi des émissions de gaz à effet de serre des forêts ?

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Du 20 au 21 Novembre 2018, l’Institut de recherche pour le Développement (IRD) et la Coordination nationale REDD (CN-REDD) du Cameroun organisent dans la ville de Mbalmayo (région du centre), un séminaire sur la contribution de la recherche scientifique pour le suivi des émissions de GES des forêts d’Afrique Centrale. Cet atelier rentre dans la cadre du projet 3DFormod, combinant télédétection et modélisation forestière 3D pour améliorer le suivi des émissions de gaz à effet dans les forêts tropicales, qui est financé par l’appel FACCE-ERAGAS UE ( http://www.eragas.eu/research-projects/3dformod), et du Laboratoire Mixte International « : Dynamique des écosystèmes continentaux d’Afrique Centrale en contexte de changements globaux » (LMI DYCOFAC). Le projet fédère des groupes de recherche de trois pays européens ainsi que leurs partenaires dans plusieurs pays tropicaux, dont le Cameroun.  Le projet vise à intégrer des innovations relatives à la métrologie 3D des forêts, à la modélisation, et aux techniques de télédétection à très haute résolution spatiale, pour améliorer le suivi de la biomasse forestière épigée dans les pays tropicaux signataires de l’accord de Paris.Améliorer l’évaluation des stocks de carbone et des émissions de Gaz à effet de serre touchant aux forêts © IRD/ N. Barbier canopé 2 On considère le déboisement et la dégradation forestière comme la deuxième source d'émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique. La part relative de la dégradation dans les émissions est en augmentation, alors que les options techniques actuelles ne permettent pas encore une évaluation et un suivi efficace de celle-ci aux échelles nationale et régionale. De plus, malgré un suivi par satellite relativement efficace des surfaces défrichées, l’évaluation des émissions résultantes souffre d’une connaissance imprécise des facteurs d’émission. Cette situation gêne la mise en place d’une démarche de MNV (Mesure, Notification, Vérification) cohérente, et limite donc le développement de schémas de financement dans le cadre du mécanisme REDD+. Ceci entrave aussi l’affinement des estimations sous-tendant les intentions de contribution nationale du Cameroun pour le secteur agriculture-foresterie (AFOLU).Vers la mise en place de schémas de MNV (Mesure, Notification, Vérification) opérationnelsL’objectif final du projet est de proposer aux parties-prenantes et aux décideurs des informations fiables et accessibles sur les stocks de carbone des forêts tropicales, ainsi que des modèles spatialisés simples pour la prévision des émissions de GES résultantes de la déforestation ou de la dégradation. Cet objectif implique un dialogue étroit entre l’équipe-projet et les institutions nationales en charge de la politique forestière et du REDD+, qui, au Cameroun, avaient exprimé leur intérêt dès la phase de soumission du projet. Aussi, alors que le projet est dans sa première année, l’équipe a le plaisir d’inviter les partenaires financiers et les opérateurs du secteur forestier, sous les auspices de la CNREDD, à un atelier technique autour de questions de recherche-développement pour la mise en place de schémas de MNV opérationnels.

Caractérisation de l'impact des activités humaines sur la qualité de la ressource en eau en milieu urbain Sub-Saharien : étude de la contaminati...

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Le vendredi 23 novembre 2018à 14hdans l’amphithéâtre Bénezet à l'IMT Mines Alès (6, avenue de Clavières 30100 Alès), Perrine BRANCHET, doctorante au sein du Laboratoire de Génie de l’Environnement Industriel de l’Institut Mines Télécom Mines Alès (France), soutiendra une thèse en Chimie de l’environnement devant le jury composé de : Estelle BAURES , Ingénieure de Recherche à l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique à Rennes, Rapporteure Céline DUWIG , Chargée de Recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, Rapporteure Emmanuelle CADOT , Chargée de Recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, Co-encadrante de thèse Catherine GONZALEZ , Professeure à l'Institut Mines Télécom Mines Alès, Directrice de thèse Nicolas MASSEI , Professeur à l'Université de Rouen-Normandie, Examinateur Roger MOUSSA, Directeur de Recherche à l'Institut National de Recherche Agronomique (Quel pays ?), Examinateur Laurent PARROT, Chargé de Recherche au Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, Invité David SEBAG, Maître de Conférences à l'Université de Rouen-Normandie, Chercheur associé à HydroSciences Montpellier (UM/IRD/CNRS), Invité Cette thèse a bénéficié de partenariats avec l’Université de Yaoundé I, l’Université de Nagoundéré et de l’Institut de Recherches Géologiques et Minières du Cameroun, notamment durant les quatre campagnes de terrain, entre 2015 et 2018. Ces campagnes de terrain ont permis, entre autres, de prélever les eaux du Mfoundi, de la Méfou et des eaux de puits, forages et sources pour l’analyse de pesticides et de résidus pharmaceutiques, afin d’établir un premier bilan de l’état de contamination des ressources en eau à Yaoundé et sa périphérie.Résumé © P. Branchet Prélèvement d’eau de forage par les étudiants des Universités Nagoundéré, Yaoundé I et de l’IMT Mines Alès en mars 2018 La croissance démographique et l’urbanisation entraînent des pressions anthropiques sur les ressources en eau et, en particulier, l’occurrence de pesticides et de résidus pharmaceutiques dans le milieu aquatique, principalement issus des activités agricoles et des eaux usées non traitées. En Afrique Sub-Saharienne, ces problématiques commencent à être mises en évidence. Afin de contribuer à l’identification de ces enjeux, la problématique de la thèse porte sur la caractérisation de l’impact des activités humaines sur la qualité de la ressource en eau, par l’étude de la contamination par les pesticides et les résidus pharmaceutiques. Le site d’étude choisi est le bassin versant de la Méfou, qui draine la capitale du Cameroun, Yaoundé. Ce site est emblématique des capitales africaines connaissant une forte croissance démographique non accompagnée d’une gestion et d’un aménagement urbain adaptés. Le sujet de thèse se base donc sur une approche d’observation du milieu, afin de fournir les premières informations concernant la contamination et les enjeux sur le bassin versant d’étude. Une approche multidisciplinaire est privilégiée, permettant d’aborder plusieurs aspects complexes de la problématique. La démarche de la thèse s’articule autour de quatre étapes : l’identification des pressions anthropiques, la caractérisation des sources de pollution et des transferts potentiels des contaminants d’intérêt dans l'hydrosystème, le diagnostic de contamination des eaux de surface et des eaux souterraines et enfin, la mise en évidence des enjeux sanitaires pour les habitants de Yaoundé.

Libreville-Gabon : ateliers de travail Contrats de Recherche Scientifique Arc d’Emeraude

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Libreville, Gabon. Du 19 au 23 novembre, des ateliers de travail des contrats de recherche Arc d’Emeraude réunissant le consortium scientifique (IRD, CENAREST, USTM, WCS…) se sont déroulés à l’Université Omar Bongo, au Centre National de la Recherche Scientifique et Technique (CENAREST) et à l’Institut Français du Gabon dans une perspective d’échanges et de dialogue sur la recherche-action des parcs Akanda, Arboretum Raponda Walker, Pongara et par extension sur les problématiques des parcs côtiers et marins du Gabon.Les objectifs de ces ateliers ont été de réaliser un retour à la maitrise d’ouvrage du projet, l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (Direction technique, conservateurs, conservateurs adjoints, cellule scientifique, SIG, service communication...) et aux différents acteurs concernés (DGPA, ANPA, DGEA, DGE, Ministère de la Santé, AGEOS, ANUTTC, ANGTI, cadastre, communes, Ministère de la Recherche) en lien direct et indirect au projet Arc d'Emeraude.Une journée de restitution le vendredi 23 novembre a eu lieu ayant pour objectifs de réunir l'ensemble des équipes de recherche, agences et ministères concernées afin de : capitaliser les résultats des activités, favoriser un dialogue plus étroit avec les gestionnaires et équipes de l'ANPN et acteurs concernés sur les activités de recherche-action vis-à-vis des parcs et aires protégées, faire resurgir les besoins actuels et futurs en matière de connaissances scientifiques et les possibilités offertes par la diffusion des savoirs et, développer des axes de recherche-action prioritaires dans une perspective de soutien pour les actions scientifiques de l'ANPN et plus généralement des régions littorales. Le séminaire final international centré sur Libreville aura lieu du 23 au 26 avril 2019 à l'Auditorium du Ministère des Eaux et Forêts de Libreville.

Gabon: tournage du film documentaire du projet Arc d’Emeraude

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Libreville, Gabon. Du 12 au 24 novembre, un tournage de film documentaire en coproduction IRD Images et Direction en charge de la communication de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) a été réalisé pour le projet Arc d’Emeraude impliquant le réalisateur IRD Image Mr Hubert Bataille et un assistant réalisateur Mr Kévin Ndong de la Direction de la Communication.Ce documentaire vise à replacer les questions scientifiques dans le contexte du développement urbain du Grand Libreville de manière à ce que le public comprenne la nature des enjeux liés à la préservation des écosystèmes naturels et aux risques environnementaux encourus. La volonté a été axée sur la mise en valeur de la ceinture verte des communes de Libreville, Akanda et Owendo impliquant l’équipe technique de l’ANPN sur la zone de la péninsule de l’Estuaire (Parc Akanda, Parc Pongara, Arboretum Raponda Walker). © Droits réservés / séance de tournage du documentaire sur le projet Arc d'Emeraude film Gabon 1 La démarche pédagogique et documentaire de ce film servira également à promouvoir la recherche scientifique sur ces sujets au sein de la communauté des chercheurs gabonais. Le film soulignera l’importance des connaissances scientifiques pour la gestion des espaces naturels.Ce film s’inscrit dans la stratégie de communication Arc d’Emeraude avec le double objectif de communiquer et valoriser ce qui est entrepris dans le projet. Un protocole d’entente entre l’IRD et l’ANPN est en cours de signature incluant un volet formation et renforcement de capacités à travers la mission de l’assistant réalisateur en France pour le montage du film.

Lutte contre la maladie du sommeil en République Démocratique du Congo (RDC) : atelier de formation sur la méthode d’Identification des Village...

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Du 26 au 30 novembre 2018, s’est tenu à Kasangulu en République Démocratique du Congo, un atelier de formation sur la méthode d’Identification des Villages à Risque (IVR) de Trypanosomiase Humaine Africaine (THA). Développée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et ses partenaires, cet atelier a été dispensé par le Dr. Courtin Fabrice (géographe UMR 177 IRD/CIRAD, en poste à l’Institut Pierre Richet de Bouaké en Côte d’Ivoire) et Monsieur Adingra Pacôme (data manager IRD, en poste à l’Institut Pierre Richet également). Cette formation a été financée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et a bénéficié à 14 participants membres du Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (PNLTHA) de RDC. La RDC est le pays le plus touché par la THA en Afrique subsaharienne.La Trypanosomiase Humaine Africaine (ou maladie du sommeil) est une maladie parasitaire due à un trypanosome, transmis aux populations lors de la piqûre d’un insecte hématophage, la glossine, plus célèbre sous le nom de mouche tsé-tsé. C’est une maladie tropicale négligée qui touche le plus souvent les populations rurales reculées, mais elle peut aussi sévir en périphérie des grands centres urbains. Il n’existe pas de vaccin contre cette pathologie, qui est mortelle en l’absence de traitement. © D.R. activités sur le terrain La méthode d’Identification des Villages à Risque (IVR) de THA permet de donner un aperçu de la situation de cette pathologie tropicale négligée dans les foyers historiques ou dans les régions à risque, où aucune information épidémiologique récente n’est disponible. Elle vise donc à faire la lumière sur les zones grises (ou zones silencieuses) qui affectent la cartographie de la maladie. La méthode a déjà été appliquée dans plusieurs pays, tels que la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, le Tchad, le Niger, le Sénégal et la Guinée-Bissau. Elle permet de sélectionner des localités les plus à risque de THA en se basant sur des critères épidémiologiques géographiques et entomologiques, et ce à différentes échelles d’analyse, dans l’espace et dans le temps. La méthode se décline en 3 étapes principales que sont : L’Identification des villages à risque au bureau, L’Identification des villages à risque sur le terrain, L’Identification des villages à risque à prospecter. L’IVR permet ainsi de donner un aperçu de la situation épidémiologique de la THA sur de grandes superficies, et de proposer une liste de villages les plus susceptibles d’héberger des cas de THA. Ces villages seront investigués de manière exhaustive par les équipes médicales. Les résultats d’IVR et de l’activité médicale associée, permettront de dresser le tableau pathologique de la région investiguée, et de déterminer les stratégies de lutte les plus adaptées à mettre en place pour atteindre l’objectif d’élimination de la THA. © D.R. Photos de fin de l'atelier Les membres du PNLTHA de RDC ayant participés à cet atelier, sont désormais en mesure d’appliquer la méthode IVR dans les régions de RDC où la situation épidémiologique de la THA est inconnue ou mal connue.Lutte contre la maladie du sommeil en République Démocratique du Congo (RDC) : atelier de formation sur la méthode d’Identification des Villages à Risque

Présentation à Yaoundé du N°150 de la revue Politique Africaine consacrée au Cameroun

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« Cameroun : l’Etat stationnaire » est le titre du numéro 150 de la revue Politique Africaine qui a été présenté le 10 janvier 2019 à l’Institut Français de Yaoundé. Organisée par la Fondation Paul Ango Ela (FPAE), cette rencontre était animée par les coordonnateurs du dossier, Fred Eboko, chercheur à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Patrick Awondo, enseignant chercheur à l’Université de Yaoundé II. D’autres contributeurs étaient également présents sur le plateau, Jean-Marcellin Manga (Université de Yaoundé II), Gérard Amougou (Post doctorant Université de Yaoundé II-Université de Liège), Mathias-Eric Owona Nguini (Université de Yaoundé II), entre autres. Frad Eboko (IRD) et patrick Awondo (Univerité de Yaoundé 2) © IRD/JG KAYOUM Le public Cette édition de Politique Africaine fait suite à une série portant sur le Cameroun. En 1986,Politique africaineconsacrait un dossier au « réveil du Cameroun » et analysait les conséquences de la crise politique de 1984 résultant d’une tentative de coup d’État contre Paul Biya qui était alors un jeune président (Bayart, 1986). Une décennie plus tard, en 1996, la même revue réfléchissait aux effets de la « démocratisation » qui avait plongé le Cameroun dans un « entre-deux » (Sindjoun et Courade, 1996). Le dossier mettait au jour les « cicatrices » et les lignes de fractures d’un pays aux milles tensions et dont une partie de la mémoire coloniale « en errance » (Mbembé, 1996) à travers la question anglophone, hantait le présent.La présente édition, qui parait aux lendemains de la présidentielle d’octobre 2018 remportée par Paul Biya, explore les fondements du système politique camerounais contemporain marqué par une exceptionnelle longévité. Elle s’interroge également sur les marges de manœuvre dont dispose encore le régime, face notamment aux nouveaux enjeux politico-sécuritaires que constituent la crise anglophone et Boko Haram. © DR Couverture politique africaine

Fête de départ à la retraite pour Napoléon Koagne, responsable Pôle Gestion à la Représentation IRD au Cameroun

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Comptable aux multiples facettes, comme vendeur de journaux, passionné de comédie et d’informatique,  Napoléon Koagne est recruté le 25 octobre 1979 comme aide-comptable à l’ORSTOM, Représentation de Yaoundé. Il est alors titulaire d’un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) en comptabilité et c’est au sein de l’ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer), actuel IRD.Le mercredi 16 janvier 2019, le Représentant de l’IRD au Cameroun, Jean-Jacques Braun, a organisé une réception de départ à la retraite en l’honneur de ce vétéran de l’administration de la recherche en coopération. Etaient présents, collègues, amis et famille. © IRD/JG KAYOUM Napoléon Koagne entouré des membres de sa famille Selon le Représentant de l’IRD au Cameroun, au terme des quarante années de services à l’IRD, M. Koagne s’est distingué par sa forte expérience en comptabilité et gestion, formant plusieurs générations d’Agent administratifs, assurant parfois l’intérim des régisseurs. De plus, a ajouté le Représentant, « son ouverture d’esprit et son adaptabilité lui permet de gérer facilement les différentes transitions technologiques de la gestion comptable : du carton aux logiciels Sorgho et SIFAC, en passant par les disquettes, les fichiers etc. »En presque 40 ans à l’IRD, il aura connu 9 Représentants : Louis Perrois, Philippe Mathieu, Jacques Bonvalot, Michel Molinier, Alain Valette, François Rivière, Xavier Garde, Bruno Bordage et Jean-Jacques Braun. © IRD/JG KAYOUM Etaient présents, les responsables de l'IRD et du service de coopération de l'Ambassade de France Des témoignages et propos tenus durant cette cérémonie, il ressort que M. Koagne était surtout un employé polyvalent. Car, en plus de son travail de comptable, il deviendra par la suite le référent informatique de la Représentation avec une expérience soutenue en télécommunications et réseaux.Membre fondateur du Syndicat des Personnels Locaux des Etablissements Publics Français au Cameroun (Synpelfac) dont il a été le premier Président, il est détenteur de toutes les médailles de travail : argent, vermeil et or.

Améliorer la détection et l’accès au traitement contre la tuberculose pédiatrique dans des zones à forte prévalence

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Dans le cadre de sa mission au Cameroun, le Dr Maryline Bonnet, médecin épidémiologiste (pneumologue) Directrice de Recherche à Institut de Recherche pour le Développement (IRD), a présenté le 30 janvier le projet de recherche TB-SPEED. Ce projet est conduit dans sept pays Cameroun, Côte d’Ivoire, Mozambique, Sierra Leone, Zambie et Cambodge.Objectif: contribuer à augmenter la détection et l’accès au traitement contre la tuberculose pédiatrique dans des zones à forte prévalence de tuberculose et faibles ressources, afin de baisser à terme la mortalité infantile due à la tuberculose. Pour cela, TB-Speed souhaite renforcer les capacités locales, fournir un équipement de pointe et adapté mais aussi développer des approches de diagnostic innovantes. © IRD/J G KAYOUM Participants à la conférence dans les locaux du site ANRS-Cameroun TB-Speed, est coordonné par l’Université de Bordeaux (centre de recherche  Bordeaux Population Health), rassemble un consortium de sept organisations, dont l’IRD (laboratoires TransVIHMI et MIVEGEC) et ses partenaires au Cameroun, le Centre mère enfant de la Fondation Chantal Biya et l’Institut Pasteur.Les activités sont menées au travers de six grands groupes de travail, tous cherchant à surmonter les obstacles empêchant un diagnostic précoce de la tuberculose chez l’enfant, à savoir la concentration des services de tuberculose pédiatrique aux niveaux de soins tertiaire et secondaire, l’absence de dépistage systématique chez les enfants les plus vulnérables (enfants séropositifs, sévèrement malnutris ou atteints de pneumonie sévère), la faiblesse des services de radiographie thoracique, le faible rendement des méthodes de diagnostic existantes et l’absence de tests sur les lieux d’intervention. Le premier groupe de travail testera de nouvelles approches de diagnostic de la tuberculose pédiatrique, décentralisées au niveau des infrastructures de santé disponibles dans les districts et sous-districts, pour 10 800 enfants présentant une suspicion de tuberculose. Le deuxième groupe évaluera une stratégie de détection précoce chez 3 000 enfants atteints de pneumonie sévère. Le troisième groupe validera des outils de diagnostic chez 1 250 enfants infectés par le VIH ou sévèrement malnutris. Le quatrième groupe identifiera des méthodes de collecte et de préparation des échantillons optimisées, adaptées et abordables pour le diagnostic dans les pays à ressources  limitées. Le cinquième groupe évaluera le coût-efficacité des approches de diagnostic proposées. Le sixième groupe se concentrera sur les aspects dissémination et communication, ainsi que sur l’engagement des acteurs majeurs. Ce projet est soutenu par UNITAID et l’Initiative 5 % (Expertise France).

Des nano-composants des eaux de rivière aux mollusques aquatiques : vers la reconstitution de l’histoire des bassins versants tropicaux par une a...

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Bien que l’importance des zones humides de l’Afrique centrale dans le bilan de carbone soit unanimement reconnue, les émissions de gaz à effet de serre (CO2, CH4) ainsi que le transport des oligo-éléments, des nutriments et du carbone vers les zones côtières de l’océan Atlantique sont encore très mal compris et quantifiés. L’analyse des formes moléculaires solubles des éléments chimiques, notamment du carbone et des métaux, est un paramètre clef pour comprendre leur biodisponibilité, leur toxicité et leur contrôle sur le développement des organismes aquatiques comme les mollusques (bivalves). Etant donné que ces organismes vivent et évoluent dans des zones restreintes des cours d’eau, ils constituent de véritables témoins de l’histoire du développement des rivières. © DR/ Oleg Pokrovski et Cyril Zouiten Mollusques aquatiques de rivières du Cameroun Oleg Pokrovski et Cyril Zouiten aidé par Jean-Jacques Braun (UMR GET, Toulouse) ont effectué une mission scientifique exploratoire CNRS/IRD au Cameroun en février 2019. Cette mission a pour but de quantifier la proportion des formes colloïdales - dites « invisibles » - du carbone et des métaux en trace et d’évaluer leur biodisponibilité potentielle vis-à-vis des organismes aquatiques. Les techniques modernes mises en œuvre comme ultrafiltration et dialyse permettent de fractionner les molécules selon leur taille à l’échelle nanométrique. En combinant ces études chimiques des eaux des rivières avec les analyses génétiques de mollusques bivalves (moules, huitres) habitant ces eaux, l’objectif visé est de remonter à la reconstitution de l’âge et de l’évolution des bassins versants des fleuves côtiers du Sud Cameroun (Nyong, Ntem, Sanaga) ainsi que des affluents rive droite du fleuve Congo. De plus, la biodiversité des mollusques et la composition chimique de leurs coquilles peuvent être caractérisés par l’analyse chimique des eaux rivières et les paramètres physio-géographiques de leur bassin versant. Le but ultime de ces études interdisciplinaires couplant biogéochimie et écologie sera de prédire l’évolution de la biodiversité et de la composition chimiques des fleuves et rivières camerounais en contexte de changement climatiques, soit sur le plateau du Sud Cameroun, soit en zone côtière. Ce projet commun entre CNRS et IRD fera l’objet d’une soumission pour l’appel d’offre européen Horizon H2020, ERC Advanced Grants.
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